A 36 ans, Romain Duris fait l’objet d’une rétrospective au prestigieux BAM de New York. Les contrastés « Chacun cherche son chat », « Le péril jeune » et « De battre mon cœur s’est arrêté », y seront diffusés fin août-début septembre. Nous avons rencontré Romain Duris à l’occasion de l’avant-première new-yorkaise de l’Arnacoeur, qui sortira en salle aux Etats-Unis le mois prochain. Naturel et facétieux, le self-made actor nous a livré ses craintes et ses rêves… américains.
Quelle difficulté vous a posé le rôle d’Alex dans l’« Arnacœur » ?
Romain Duris : Pascal Chaumeil a eu l’intelligence de se servir des tempéraments des acteurs pour faire vivre chaque moment de son film. Nous avons donc tâché de donner corps aux personnages. J’ai cherché à casser le côté formaté de cette comédie. Nous ne voulions pas d’une comédie calibrée, écrite pour faire rire.
Les comédies romantiques américaines sont souvent grandiloquentes. Ne craignez-vous pas que « Heartbreaker » made in USA soit excessif ?
Romain Duris : Un des auteurs du scénario, Jeremy Doner, est américain. Donc un remake de « L’Arnacœur » par les américains, dans ces conditions, est un simple retour à l’envoyeur ! Je ne sais pas si le film sera moins fin dans sa version américaine. Le film de Pascal Chaumeil, s’il n’est pas parfait, a un vrai charme, une perception. Il a été tourné sur le vif : c’est le film d’un moment. Vouloir recréer une fraîcheur, une humeur, est particulièrement difficile. Faudra-t-il que la reconstitution soit fidèle aux petites erreurs de l’original pour conserver la même fébrilité, la même spontanéité ? Je suis pressé de voir ce que cela va donner. Mais je ne me fais pas trop de soucis quand même. Les américains sont doués et capables de tout. Le sens du rythme, l’efficacité du thriller, sont leur fort. La seule restriction que je peux émettre à l’idée d’un remake, même si ce projet ne m’implique pas directement, concerne le temps. Peut-être est-il un peu tôt pour se lancer dans un remake. J’aime voir des réadaptations quelques années après la sortie de l’original, pour laisser au film de temps de murir, d’être digéré.
Etes-vous déjà sollicité par des producteurs américains ?
Romain Duris : Oui, mais jusqu’à présent, rien ne m’a convaincu. Je regrette qu’on ne me propose que des rôles de French Lovers qui ne m’intéressent pas. Ce que j’aime dans un personnage, c’est sentir, à partir du scripte, qu’il peut évoluer. Sentir qu’il reste un peu à créer, que je vais pouvoir mêler à la personnalité du personnage un bout de ma personnalité.
Si vous pouviez tourner avec un réalisateur américain, lequel choisiriez-vous ?
Romain Duris : Il y en a tant… Si je suis mes rêves, je dirais les frères Cohen, James Gray et Martin Scorsese. C’est vrai, après tout, on peut rêver.
Quelle est la comédie sentimentale américaine qui vous a influencé ?
Romain Duris : « La vie est belle » de Franck Capra, sans hésiter.
Romain Duris : Pascal Chaumeil a eu l’intelligence de se servir des tempéraments des acteurs pour faire vivre chaque moment de son film. Nous avons donc tâché de donner corps aux personnages. J’ai cherché à casser le côté formaté de cette comédie. Nous ne voulions pas d’une comédie calibrée, écrite pour faire rire.
Les comédies romantiques américaines sont souvent grandiloquentes. Ne craignez-vous pas que « Heartbreaker » made in USA soit excessif ?
Romain Duris : Un des auteurs du scénario, Jeremy Doner, est américain. Donc un remake de « L’Arnacœur » par les américains, dans ces conditions, est un simple retour à l’envoyeur ! Je ne sais pas si le film sera moins fin dans sa version américaine. Le film de Pascal Chaumeil, s’il n’est pas parfait, a un vrai charme, une perception. Il a été tourné sur le vif : c’est le film d’un moment. Vouloir recréer une fraîcheur, une humeur, est particulièrement difficile. Faudra-t-il que la reconstitution soit fidèle aux petites erreurs de l’original pour conserver la même fébrilité, la même spontanéité ? Je suis pressé de voir ce que cela va donner. Mais je ne me fais pas trop de soucis quand même. Les américains sont doués et capables de tout. Le sens du rythme, l’efficacité du thriller, sont leur fort. La seule restriction que je peux émettre à l’idée d’un remake, même si ce projet ne m’implique pas directement, concerne le temps. Peut-être est-il un peu tôt pour se lancer dans un remake. J’aime voir des réadaptations quelques années après la sortie de l’original, pour laisser au film de temps de murir, d’être digéré.
Etes-vous déjà sollicité par des producteurs américains ?
Romain Duris : Oui, mais jusqu’à présent, rien ne m’a convaincu. Je regrette qu’on ne me propose que des rôles de French Lovers qui ne m’intéressent pas. Ce que j’aime dans un personnage, c’est sentir, à partir du scripte, qu’il peut évoluer. Sentir qu’il reste un peu à créer, que je vais pouvoir mêler à la personnalité du personnage un bout de ma personnalité.
Si vous pouviez tourner avec un réalisateur américain, lequel choisiriez-vous ?
Romain Duris : Il y en a tant… Si je suis mes rêves, je dirais les frères Cohen, James Gray et Martin Scorsese. C’est vrai, après tout, on peut rêver.
Quelle est la comédie sentimentale américaine qui vous a influencé ?
Romain Duris : « La vie est belle » de Franck Capra, sans hésiter.
Qui sont vos mentors dans la profession ? Qui vous a appris votre métier ?
Romain Duris : Dans l’ordre : Klapisch, Audiard, Honoré et Chéreau. J’ai beaucoup de chance, j’ai tourné avec des réalisateurs qui m’ont tous allumé !
Quelle est votre actualité ?
Romain Duris : En ce moment, je répète au théâtre la pièce de Koltès, mise en scène par Patrice Chéreau, « La nuit juste avant les forêts ». L’année prochaine je tournerai dans le nouveau film de Pascal Chaumeil « Vivre, c’est mieux que mourir ».
Romain Duris : Dans l’ordre : Klapisch, Audiard, Honoré et Chéreau. J’ai beaucoup de chance, j’ai tourné avec des réalisateurs qui m’ont tous allumé !
Quelle est votre actualité ?
Romain Duris : En ce moment, je répète au théâtre la pièce de Koltès, mise en scène par Patrice Chéreau, « La nuit juste avant les forêts ». L’année prochaine je tournerai dans le nouveau film de Pascal Chaumeil « Vivre, c’est mieux que mourir ».
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