Qu’est-ce qui t’attire dans la mode ?
Romain Bernardie James : Bah les mannequins, le champagne, la drogue et les blogs bien sûr… Plus sérieusement, la mode, j’en suis revenu. J’ai travaillé dans des compagnies très impliquées dans la mode, pour des magazines de mode. Aujourd’hui je prends un peu de recul sur tout cela. Je ne suis pas dépendant financièrement de tel magazine ou de telle marque qui m’appellerait pour faire un lookbook ou une série. Désormais j’ai ma propre compagnie, donc je peux faire plus de choses que j’aime vraiment (comme prendre des photos de vieilles bécanes, faire du documentaire et traiter des sujets avec plus de profondeur). Je fais encore des commandes commerciales de temps en temps pour le fun, mais ce n’est pas ma priorité.
Le projet And We Drink And Drown, c’est quoi ?
R. B. J. : C’est un petit blog où je poste un peu de ma vie de tous les jours et les projets en cours. C’est aussi un petit livre avec des cartes postales qui a été édité par Ofr l’année dernière.
Tes modèles féminins semblent assez autoritaires. La femme moderne fait peur ?
R. B. J. : Oui! C’est là toute la fonction intéressante de la mode !
Quel est l’artiste en qui tu aimerais te réincarner ?
R. B. J. : Je suis catholique, je veux juste profiter de tout ce que Dieu a prévu pour moi là haut si je suis bien sage… Par contre j’espère que les artistes que j’admire ont été sages aussi et qu’on pourra un peu discuter ensemble, après la vie.
L’endroit que tu rêves de photographier ?
R. B. J. : C’est fluctuant, mais en ce moment je regarde beaucoup l’Islande sur les sites de voyage…
L’objet de ton désir ?
R. B. J. : Je suis un grand fétichiste. Je fétichise particulièrement sur les livres et plein de petits objets anciens. J’aimerais bien avoir un couteau que quelqu’un aurait sculpté pour moi. Mon grand-père faisait ça quand j’étais enfant : à tous les gens qui lui rendaient service, il sculptait le manche d’un couteau Opinel. Mais malgré tous les après-midis que j’ai passé à l’aider, mon grand-père ne m’en a jamais sculpté un pour moi. C’est donc devenu un objet symbolique que j’aimerais vraiment posséder.
Si tu vivais aux Etats-Unis : New York ou San Francisco ?
Plutôt une petite maison un peu en retrait de Los Angeles où je pourrais inviter mes amis et vivre en autarcie.
PAS : Où peut-on te trouver le lundi matin à 8h ?
Si tu as vraiment de la chance, à mon bureau. Quand tu ouvres la porte, c’est celui qui est sur la gauche, je suis là regarde, avec mon thé et mes croissants.
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