samedi 29 mai 2010

Fabrice Dupont : itinéraire d’une oreille pure


Fabrice Dupont, c’est le mythe du self-made man à lui seul. Originaire de Clichy, ce fou de musique possède aujourd’hui les studios Flux - temple de l’enregistrement à New York - et remixe l’hymne de la coupe du monde avec Shakira et les stars africaines Freshlyground.

Fabrice Dupont crée son premier label à 16 ans. Il produit en banlieue parisienne des jazzmen locaux, dont l’organiste Emmanuel Bez et le groupe MAM. Exilé à Boston, diplômé de Berklee, il intègre une boite de multimédias, rencontre sa femme et obtient sa carte verte. En 1998, il produit l’album de son groupe : les Honey And The Bees. Ambiance « Rock/Hip-Hop cassé ». En 2000, il pose ses valises dans un 30m2 à Manhattan, dans l’immeuble légendaire où les Stones, les Black Crowes et les Strokes ont enregistré. Good vibes. Les Honey And The Bees, rebaptisés Slant, sortent leur deuxième album en 2002. « Dix ans trop tôt, ou trop tard », confie aujourd’hui un Fab tanné par les exigences de la production musicale. « Le style était à contre-courant ». Qu’importe, sa technique intéresse. Il rencontre Graham Hawthorne, ange-mentor qui lui ouvre les portes du show business. Il mixe des morceaux pour Marc Ronson et décolle pour de bon en 2007 lorsqu’il mixe pour Jennifer Lopez. Il rachète le bail du studio au 154 2nd Street. Depuis, des noms comme Les Nubians ou Bebel Gilberto lui sont rattachés. Et John Hill, producteur de Shakira, vient de lui confier le remix de l’hymne de la coupe du monde – pour le compte de Sony Music Africa. Quand on demande à Fabrice, jeune papa qui n’a pas eu de vacances depuis 5 ans, si le travail est la clé du succès, il sourit. « Le travail et l’oreille candide ».

jeudi 29 avril 2010

Coup de coeur DVD : You, The Living

You, The Living fait de brèves intrusions dans la vie d’une femme dépressive, d’une groupie triste, d’un couple qui s’engueule, de musiciens du dimanche, d’un laveur de carreau, d’un coiffeur… et de quelques autres « vivants ». Patchwork insolite de destins non héroïques, le film de Roy Andersson ne peut pas être enfermé dans un synopsis.

La mort rode auprès des vivants qu’observe Andersson : la scène de l’enterrement le matérialise, ainsi que l’allégorie beckettienne de la cloche que sonne un barman pour inviter ses clients à passer leur « dernière commande »… Et, parce que les tragédies humaines sont en réalité souvent loufoques, la mort côtoie l’humour. Le film réserve quelques francs fous rires.

Les choix artistiques d’Andersson servent un paradoxe original : les personnages, véritables automates, se révèlent aussi bouleversants d’humanité. Les décors foisonnent de détails de vie, les couleurs pastel renforcent le sentiment de lassitude et de flegme des « vivants », la bande-son crie leur vide intérieur... Mais la caméra, distante, ne s’approche jamais du visage des acteurs et donc, finit par les uniformiser. Ce procédé prive le spectateur du réflexe d’empathie. Le constat de l’échec du vivre ensemble est rendu froidement.

Jacques Tati, Luis Buñuel, les Monty Python, Ingmar Bergman… La critique a attribué toutes les influences à l’énigmatique Roy Andersson, qui ne manque pourtant pas de style. Osons, pour participer à cette cacophonie cinéphile, le parallèle avec Emir Kusturica, dans leur choix partagé de traiter la mort par l’absurde et en musique. Singularité d’Andersson : la raideur de ses plans. Tellement raides, qu’ils évoquent des tableaux surréalistes. Le surréalisme est respecté jusque dans l’onirisme. Les scènes de rêve, racontées sous forme de monologues, sont l’occasion d’éclats poétiques (comme lors du mariage, dans le train).

Les phrases suspendues, les déchirements tamisés, les absurdités, les rendez-vous ratés, l’impunité des petites ignominies filmées, laissent un certain goût amer. Surtout lorsqu’Andersson livre sa vision du sauvetage humain : son atomisation. Mais le malaise est vite rattrapé par la certitude d’avoir rencontré un nouveau maître de l’universel.


Sortie DVD aux Etats-Unis, mars 2010

mercredi 28 avril 2010

Charlotte Gainsbourg aux US : leçon de dignité

La tournée américaine de Charlotte Gainsbourg s’est achevée au Webster Hall de New York le 25 avril. On y était, on a aimé. A quand son prochain album ?

Sincèrement, sans être mièvre, quand Charlotte Gainsbourg entre sur scène, quelque chose se passe. Exposée, sous les projecteurs, elle reste la fille évanescente, fragile et discrète que le cinéma nous a fait découvrir. Mais avec un supplément de charme : celui de la détermination. Une allure, sorte d’entêtement physique à ne pas vouloir céder à l’intimidation de la foule, la rend menaçante.

Elle attrape le micro et attaque avec l’opus Beck. Le public, majoritairement français, crie son nom. Inconsidérément. Parce que franchement, disons-le, sur les 2-3 premiers morceaux, elle n’est pas très sonore Charlotte. Les plus médisants diront qu’elle chante faux, parfois. Mais méfions-nous des désaccords et dissonances voulus par l’expérimental Beck, qui font d’ailleurs l’originalité de l’album… Heaven can wait la réveille, nous aussi.

Etrangement, l’émotion de sa voix transparait mieux dans l’interprétation de son précédent Album, façonné par Air. Le live offre des arrangements nouveaux à ces chansons plus mélodieuses. Les musiciens sidèrent de perfection, les arrangements sont hyper sophistiqués, les instruments se succèdent, insolites (carillons, maracas…), entêtants. Décidemment, Charlotte Gainsbourg est bien entourée.

L’émotion s’intensifie quand la belle rend hommage à son père, en revisitant Hotel Particulier de l’album Melody Nelson. Le gène est intact. Sauf que l’excès du Poinçonneur des Lilas, elle l’a transformé en retenue digne. Vêtue d’un pantalon en cuir, elle rougit souvent. Son aura transperce véritablement dans la deuxième partie du concert. Remerciements bien sentis, poses plus alanguies, clin d’œil à Bob Dylan... Les hommes du public, littéralement envoutés, plissent les yeux.

Le spectacle finit sur un "Couleur café" américanisé par l’accent de la divine Nicole qui accompagne Charlotte à la voix. Chanson dédicacée aux enfants et à la mère de l’artiste, dont on aperçoit le haut du crane à droite de la scène. Jane Birkin, sa fille prodige et ses petits enfants rentreront tous à Paris le lendemain, en famille.

samedi 17 avril 2010

L'école du chill à Williamsburg

Encore un jour où enfiler le jean s’avère impossible. Un jean c’est épais, ça pince les poils des jambes mal rasées, ça ne laisse pas respirer la peau entretenue au lait de rose naturel. Je saute dans mon sari en toile de lin indonésien, me calotte d’un chapeau Annie Hall et file dans les rues alanguies de Williamsburg, Brooklyn.

Amis hipsters bonjour, ou plutôt bonne après-midi. Laissez-moi voir comme vous êtes tous bien relax, tous nés comme ca, la marguerite à la bouche dans un bac en faux sable. J’achète un jus de carotte-cèleri et tire vers l’East River Park, épicentre mondial du phénomène bobo.
Les chiens sont de rigueur, le poil laminé par trop de prélasse en appartement, mais la mine rougie par les multiples possibilités qu’offre cette sortie au parc. Des chiens de tous partis, de toutes orientations, de toutes factions, des chiens ambiance Melting Pot. A côté des toutous-rois, trônent les gamins. Emballée dans des linges épais - non lavables en machine – et posée sur une poussette en bois, la nouvelle génération green crachote tranquillement son lait bio caillé.

J’étale mon drap spécial bronzette, déchausse mes tatanes brésiliennes d’homme et m’abandonne au bruit rassurant des conversations humaines. Au loin, se rapproche le vendeur de glace. Bientôt sa musique de pédophile va titiller mes papilles et je serai obligée de lui acheter un cornet. Lieu de socialisation ambulant, le camion de glace réunit les deux principes cardinaux de la consommation américaine : prix élevé et qualité médiocre. Mais qu’importe, manger une glace c’est chill, soyons chill.

A côté de moi, un groupe de jeunes devise sur l’intérêt de se rendre au Rubulad le soir même. Les réticents invoquent le côté has been du lieu. L’underground a ses codes et le renouvellement en flux tendus des lieux de défonce en est un. A tel point qu’un PMU lambda a de bonnes chances d’être investi un beau jour par la faune underground, érigé au rang de spot cultissime pendant un mois, puis délaissé le mois suivant pour les faveurs d’un autre troquet plus paillasse. C’est ainsi que les américains laissent une chance aux débutants. Les moins blasés plaident la beauté de l’innocence des derniers rencardés qui viendront ce soir – honte suprême – pour la première fois faire claquer leurs derbies sur le sol du « Rub ».

C’est qu’à Williamsburg, on est vite un cancre du chill. Moi, par exemple, il y a quelques mois encore je ne recyclais pas mes règles ! Si si, je faisais encore la vieux jeu à gober des tampons tant et plus, à me tartiner de couches culottes obèses, alors que le keeper et sa douce coupelle me tendaient silencieusement les bras. J’ai compris également qu’acheter des légumes chez le légumier est du plus mauvais goût. Il faut se rendre à la source, là où le légume est cultivé. Certains bio-agriculteurs proposent même à l’acheteur, heu à l’usager, de venir cultiver son aubergine soi-même. La décroissance à quatre-pattes, un programme qui aguiche.

Un peu plus loin, sur la bute d’ordinaire réservée aux concerts néo-undergrounds, un autre groupe géant de jeunes dandies se donne en spectacle. Ils ont installé un lecteur de vinyle qui passe de la musique classique, sont tranquillement attablés et guindés dans des accoutrements d’une autre époque. Mais oui, bien sûr, j’ai entendu parler de ce concept – un poil tard comme d’habitude. Ces nostalgiques font revivre les toiles de Manet en organisant, en costumes, des « déjeuners sur l’herbe ». Ils ont même disposé un lit à baldaquin sur la pelouse qui sert de boudoir bucolique. C’est beau à en chialer. Je réprime une giclée de vomi qui remonte. Je pense à ce qui se passe en Tchétchénie. Merde, sois un peu plus chill bon sang. Chill, voilà, comme ca, chiiiiiiiiiiill.

Un ami américain me rejoint. Il fabrique des barreaux de chaises dans un atelier d’artistes à Bushwick. Il est très respecté de ses pairs. Il boit une bière cachée dans un papier marron. La police ne doit pas savoir qu’à 28 ans, il s’envoie une bière light sur le coup des 17h. Je lui demande ce qu’il compte faire plus tard. On ne dit pas « ce soir », mais « plus tard », parce que le temps est un cycle sans finitude.

Il m’invite à un barbecue végétarien dans le quartier juif. Il précise que je devrais me couvrir les bras et la tête. Merde, c’est chill ça ? Je hasarde un : c’est obligatoire ? Non, c’est respectueux de la tradition, c’est tout, m’explique-t-il. Bien sûr, la tradition c’est ancien, c’est vintage, donc c’est bien. Quelle idiote. Je pense à ce moment là à l’utilité d’un manuel du chill. Mais je me dis que si c’est moi qui l’écris, le bouquin aura un train de retard. Je fais part à mon ami de mon idée de manuel et de mon manque de savoir faire. Je lui propose d’être ma source. Il ne comprend pas ce qu’est le chill. Je réexplique. Toujours pas. J’insiste en montrant un papa pied nu qui croque dans un épi de mais au soja et une maman qui fait du yoga en maillot de bain. L’ami finit par lâcher : « si être chill c’est vivre, alors écris un manuel de vie ».


Petit lexique du chill :

Chill : signifie « décontraction » en anglais (chill out = laisse-faire)
Hipsters : nom initialement donné aux amateurs de jazz (au look soigné-négligé) et donné, par extension, aux bobos contemporains.
Rubulad : haut lieu de la night brooklynoise : 338 Flatbush Avenue. La soirée se passe dans un immeuble désaffecté, à l’entrée cachée, où des artistes sous LSD font des improvisations théâtrales au milieu d’une foultitude de danseurs habillés par American Apparel. A ne pas rater : le vendeur de drogue ambulant porte un gilet de sauvetage.
Keeper : réceptacle à menstruations
http://www.keeper.com/

vendredi 16 avril 2010

L'affaire Jesse James


Fallait pas étaler son bonheur comme de la confiture !!!!

Deux semaines après avoir obtenu un Oscar pour son rôle dans The Blind Side, Sandra Bullock fait à nouveau la une des tabloïds américains, mais cette fois comme Best Cocue of the Year. Son casanova d’ex-pimp, Jesse James, l’aurait trompé avec au moins 3 Romy Schneider aux fesses tatouées. Génial, la boite à cons se remplit toute seule.

Un nouveau serial cheater fait des émules aux pays des donuts : Jesse James a trompé la favorite des américains, Sandra Bullock, avec la féline streepteaseuse sadomasochiste Michelle Mc Gee. Michelle a ramassé 30 000 dollars pour sa confession aux gracieux journalistes de Star. Depuis, c’est l’escalade. La non moins sublime Melissa Smith a saisi elle aussi l’occasion de publier ses mémoires : ses échanges sms avec Jesse sont disponibles en ligne (notez que le pseudo de James laisse pantois : Vanilla Gorilla). Le 18 mars, Jesse James a du s’excuser publiquement pour son comportement de gros lard compulsif, et vous connaissez la musique, il va bientôt finir dans un centre pour dégénérés de la verge, affichant un minois de repris de justice en rédemption, il va cracher des millions à son avocat...

La vraie question qui devrait faire débat : lequel des deux, Tiger Wood ou Jesses James, a agit avec le plus de panache ?

Tiger Woods a 2 enfants, Jesse James en a 3. La femme de Tiger Woods était enceinte de son deuxième enfant quand il l’a trompée, Sandra Bullock serait enceinte de son premier enfant en ce moment même. Laquelle des deux histoires sent le plus les égouts ? Nous sommes descendus dans la rue, demander l’avis de celui que l’on a bafoué sans vergogne, de la vraie victime de ces scandales sexuels : le peuple américain.
(Dès 6'35)

L’affaire Tiger Wood

Vous avez certainement eu vent des méandres sexuels de l’homme à la canne agile, du meilleur viseur de trous au monde, du tigre des bois : Tiger Wood. Les infidélités du champion de golf ont fait le tour du monde ces quatre derniers mois, ainsi que sa tête de chien battu implorant le pardon face à une presse américaine qui se déchaine. Je pourrais baver le discours suivant : ce scandale est révélateur de l’état d’esprit américain, de l’hypocrisie ambiante, du voyeurisme masochiste couvert par un puritanisme opportuniste.

D’abord je prendrais le risque de vous perdre. Mais surtout, je voudrais que la Boite à cons soit concrète. Allons chercher la bêtise compacte, brute, la bêtise sous forme de pépites.
Prenons d’abord les protagonistes. Tiger Wood aurait trompé sa femme Elin avec une dizaine d’autres femmes depuis 2 ans (le National Enquirer offrait 18 maitresses au tigre avant hier, mais ce canard pêche par optimisme c’est bien connu). Les maitresses officielles sont : Jamie, Jamie (2 Jamies, joli coup le tigre !), Cori, Mindy, Rachel, Kalika, Holly, Joslyn, Loredana. Dois-je le préciser, toutes ont la grâce de Jackie Kennedy. Mindy est serveuse au Orlando. Elle confie aux autorités 2 informations clés : 1) avoir couché avec le tigre pendant tout le temps où sa femme était enceinte et 2) que le tigre n’aime pas porter de préservatifs. Holly et Joslyn sont 2 stars du X. Leur témoignage permet de dater le premier faux pas du tigre, jeune marié : sa bachelor party. Oups, heu non, pas encore jeune marié. Loredana, et c’est ma préférée, est pute. Pute, tout simplement. Moi je trouve ca courageux d’être pute et d’oser mettre sa carrière en danger pour les besoins de l’enquête publique. D’ailleurs je pense que pour le film qui sortira dans 10 ans sur la vie de Tiger Wood, il faudrait chiader le personnage de la pute-confesse (pas qu’on fesse). Je pensais à Anna Nicole Smith. Mince, elle est morte. Le cinéma d’auteur américain perd tous ses talents.
Pour terminer avec les protagonistes, je vous invite à devenir également protagoniste de l’affaire Wood en allant sur le site The Hollywood Gossip qui propose de voter en ligne pour l’une des maitresses du tigre, votre préférée, celle que vous aimeriez bien, disons, emmener golfer.

Maintenant les faits : Tiger Wood se serait fait choper un soir de novembre par sa femme alors qu’il venait d’avoir, avec une des Jackie Kennedy susnommées pour copilote, un accident de voiture. Trop bête. Elin aurait perdu patience et frappé le capot de son mari avec un… un… un club de golf ! Pourquoi Adidas ne saisit pas l’opportunité pour faire de cette scène une pub me dépasse. Passons. Dans son très solemnel "discours officiel d’excuses publiques" (on attend toujours un mot de Dominique Strauss Khan), Tiger Wood dit NON à ses concitoyens. NON je ne suis pas battu par ma femme. Je vous propose d’écouter ce grand moment de rachat d’appareil génital masculin.

Cette partouze géante a une dimension financière. Tiger Wood aurait perdu dans les 80 millions de dollars, ce qui revient en cout équivalent à une décennie de consommation quotidienne de pute. Dommage. Est-ce une raison pour ne plus miser sur le tigre ? Pour le chroniqueur financier Nick Kapur, pas du tout. Sur le site Motley Fool, Nick remet en cause les décisions des sponsors du tigre (General Motors, Pepsi, Accenture…). « Si Tiger était une action, explique-t-il, je l’achèterais maintenant, pas parce que c’est un chouette type et pas parce que je me sens mal pour lui, mais parce qu’il est bradé. Il est un actif en solde, d’une valeur économique folle et prometteur sur le long terme ». Dieux seul sait combien doivent valoir les actions Bill Clinton aujourd’hui.

Pour finir, je répondrai à la question qui brule les lèvres de tout le monde ? Comment va le tigre aujourd’hui ? Et bien, je ne vais pas vous le cacher… mal. Vous n’êtes pas sans ignorer qu’il a été interné dans une clinique de désintoxication sexuelle. Mélangé avec ses pairs, les riches sexual addicted du Mississipi, le tigre avait des chances de reprendre du poil de la bête. Malheureusement, je descends ce matin acheter mes donuts au peanet butter et je tombe sur la première page du National Enquirer qui me plonge dans un désarroi total : Tiger cheated in Rehab, Le tigre a trompé dans la clinique. Le cochon, il a du secouer une infirmière. J’achète 4$ ma bible, je tourne les pages, j’apprends au passage que Fergie est enceinte de Josh Duhamel, et découvre que Tiger cheated in Rehab… en refusant d’admettre son addiction, en arrivant en retard aux cours et en refusant de prendre des cachets. L’article, de 4 pages, dénonce l’attitude criminelle de réfraction à la réduction de pulsions sexuelles. Et en Europe on commercialise le Viagra pour femme. Faudrait se mettre d’accord dans les laboratoires !!! On fait bander la population ou on lui réduit le kiki en bouillie ?