Qu’est-ce que la boite à cons ? Ouvrons-la pour voir. Qu’est-ce qu’on y trouve ? Des américains, bien sur. Pourquoi des américains ? Parce que la mauvaise foi est l’un de mes commandements et que critiquer un pays dans lequel on a délibérément choisi de s’installer est un excellent principe de mauvaise foi. Deuxième raison, plus ronflante, je trouve que l’antiaméricanisme culturel « renseigné » a perdu de sa superbe. Les dénonciations contre les fast foods, la télé-réalité, l’hyper-production de films débiles, ont baissé d’un ton ces 5 dernières années. Et pour cause : le mode de vie américain s’est bien exporté, a bien été assimilé, bien digéré par notre génération goulue de consommation. Franchement, est-ce qu’une pétition contre Mac Donald glanerait beaucoup de signatures aujourd’hui en France ? C’est un débat d’arrière garde. Même si l’on est contre la culture américaine (apanage des milieux élitistes ?), on ne milite plus activement contre elle. C’est une simple posture, convoitée bien souvent par les artistes.
Donc l’anti-américanisme semble s’être déplacé vers des terrains plus populaires, plus consensuels : contre Bush, contre Guantanamo, contre les premiers pollueurs au monde, contre les tenants du capitalisme (si on appartient à la frange révolutionnaire en voie d’extinction des altermondialistes). Mais la vaste mascarade états-unienne autour de la société du spectacle, l’obsession du divertissement et des loisirs, la culture de l’excès, ont cessé de faire l’objet d’une critique vive et argumentée.
La plus belle incarnation de cette critique est sans doute le film Nashville de Robert Altman. Ca tombe bien, c’est un américain qui critique les américains (he he, c’est ma caution non xénophobe). Rendons hommage à Altman, devenons de classieux anti-américains.
Donc l’anti-américanisme semble s’être déplacé vers des terrains plus populaires, plus consensuels : contre Bush, contre Guantanamo, contre les premiers pollueurs au monde, contre les tenants du capitalisme (si on appartient à la frange révolutionnaire en voie d’extinction des altermondialistes). Mais la vaste mascarade états-unienne autour de la société du spectacle, l’obsession du divertissement et des loisirs, la culture de l’excès, ont cessé de faire l’objet d’une critique vive et argumentée.
La plus belle incarnation de cette critique est sans doute le film Nashville de Robert Altman. Ca tombe bien, c’est un américain qui critique les américains (he he, c’est ma caution non xénophobe). Rendons hommage à Altman, devenons de classieux anti-américains.
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